En cette période de remise en question, de doutes et de peurs, il est important de prendre du recul, de relâcher la pression et de trouver de saines occupations.
S’il est important de pratiquer de l’exercice physique pour entretenir son corps, il est tout aussi important de maintenir un mental au top. Pour ce faire, deux techniques chères au naturopathe aident à faire face aux situations difficiles, à se recentrer et à obtenir un apaisement intérieur.
Relaxation ou méditation ?
Toutes deux visent un meilleur état psychique, s’appuient sur un élément clé : la respiration. La relaxation se focalise sur la détente physique, sur les sensations induites par le relâchement musculaire qui amène inéluctablement à la détente psychique ; la méditation quant à elle travaille davantage sur l’esprit, se focalise sur le moment présent, un questionnement. Il est parfois plus facile pour les novices de commencer par la relaxation puis de passer à la méditation quand cet état de détente physique et psychique est atteint facilement.
Les bénéfices ?
Méditation et relaxation canalisent et vident le mental, elles permettent de lutter contre le stress et l’irritabilité, de se sentir plus heureux (sécrétion de sérotonine, hormone du bonheur).
En les pratiquant, l’organisme passe sur le système nerveux parasympathique, véritable « frein » qui a des effets apaisants : il ralentit le rythme cardiaque, abaisse la tension artérielle (en provoquant la vasodilatation), stimule le système digestif et améliore la digestion en augmentant les sécrétions salivaire et gastrique, augmente les contractions de l’intestin.
Se relaxer ou méditer avant de se coucher permet de lutter contre les insomnies. C’est également un moyen d’améliorer sa concentration, d’avoir les idées plus claires et d’augmenter ses capacités mentales.
Combien de temps ?
10, 30, 45 min… Quand on peut, quand on en a envie. L’essentiel, comme toute pratique, est la régularité. Elle permettra avec l’expérience d’arriver plus rapidement à un état de relaxation.
De quoi a-t-on besoin ?
De peu, un canapé, un lit, une chaise, simplement un endroit calme où l’on se sent bien. Fermer les yeux, ne pas bouger, pas d’odeur, de bruit ou de lumière qui déconcentrent, respirer profondément, expirer longuement et lentement pour passer sur le parasympathique. Porter son attention sur l’intérieur et ne pas réagir à ce qui arrive dans le mental. Les nombreux enregistrements ou sites disponibles peuvent être d’une aide précieuse quand on débute. En cette période de confinement, il peut être difficile de s’isoler lorsque les enfants sont présents. Solutions : attendre la sieste, le soir quand ils sont au lit ou simplement les initier avec soi à cette nouvelle pratique – certaines séances sont disponibles pour les plus jeunes.
Ce n’est pas pour moi…
La méditation et la relaxation sont accessibles à tous, enfants, ados, adultes, seniors… Le seul prérequis est d’accepter de s’arrêter, de ne penser à rien. Il est parfois compliqué de lâcher prise – le mental étant vite rattrapé par les pensées – l’important est de ne pas se focaliser sur le fait de ne plus penser : accepter tout simplement ces pensées qui arrivent, les laisser passer puis disparaître.
Pour finir, retenons néanmoins cette pensée : le confinement, l’occasion de s’adonner à de nouvelles pratiques, découvrir ou (re)découvrir des pratiques saines pour le corps. Persévérer et continuer peut-être au-delà …